Crypto News

11 entreprises forment le Canadian Web3 Council pour plaider en faveur d’une stratégie de cryptographie complète

Un groupe d’entreprises de technologie financière a formé le Canadian Web3 Council, une association commerciale à but non lucratif qui travaillera avec les décideurs pour faire progresser la position du Canada à l’avant-garde de l’économie numérique mondiale. Réunissant des plateformes d’échange, des projets de blockchain et des investisseurs technologiques, l’association travaillera à faire progresser les politiques liées à la blockchain qui équilibrent « l’innovation, la protection des consommateurs et la stabilité ».

La lettre ouverte du Web3 Council annonçant son lancement sortit de le mardi 29 mars. Au départ, l’association est composée de 11 membres : Aquanow, Axiom Zen, Chainsafe Systems, Dapper Labs, Ether Capital, ETHGlobal, Figment, Informal Systems, Ledn, Wealthsimple et WonderFi Technologies.

En relation: Le candidat PM canadien soutient la liberté d’utiliser Bitcoin comme monnaie

La déclaration s’ouvre sur la crainte que le Canada ne rate le coche du Web3, et la mission du Conseil est d’empêcher que cela ne se produise :

« Notre objectif est de créer un environnement propice à la croissance de cette industrie au Canada. […] Notre priorité immédiate est de partager nos apprentissages avec le public canadien et de demander au gouvernement de concevoir des solutions politiques transparentes et efficaces.

Expliquant à Cointelegraph la décision de l’entreprise de rejoindre le Conseil, Phil Sham, PDG d’Aquanow, a souligné l’efficacité de l’action collective dans l’éducation des politiciens : « Il est logique de s’associer à des pairs pour partager des idées et coordonner nos efforts d’engagement. » De plus, c’est un signal important de la maturité de l’industrie et de sa capacité à consolider sa voix, estime Sham :

«Souvent, lorsque les gens entendent parler d’actifs numériques ou de chaînes de blocs, il peut y avoir une connotation de cupidité autour des prix des jetons. Cependant, si l’industrie, qui a souvent des vecteurs concurrentiels qui se chevauchent, peut se rassembler et engager collectivement le public, cela en dit long sur les aspects communautaires du Web3.

Hatcher Lipton, cofondateur et chef de l’exploitation de ChainSafe Systems, a également souligné l’importance de l’initiative axée sur l’industrie : « Il est possible de développer une politique axée sur la communauté qui place le Canada à l’avant-garde du mouvement Web3 ».

Citant les exemples de l’UE et de la Suisse, qui possèdent déjà leurs stratégies cryptographiques approfondies, la déclaration de l’association appelle à la création d’un cadre réglementaire canadien, « une stratégie nationale globale ». Au cours des prochains mois, le Conseil prévoit amorcer un dialogue au sein de la communauté Web3 canadienne et « façonner sa mission ».