Le PDG de Binance n’est pas content Bloomberg.
Changpeng « CZ » Zhao poursuit Bloomberg Businessweek pour trois déclarations prétendument diffamatoires publiées plus tôt ce mois-ci via l’édition chinoise de la publication – qui est distribuée à Hong Kong – et ses comptes Twitter et Facebook affiliés.
Selon une copie du dossier déposé vendredi devant la Haute Cour de Hong Kong et obtenue par DécrypterZhao poursuit l’édition chinoise de Bloomberg Businessweek pour sa version du Bloomberg Article américain, « L’homme le plus riche de Crypto peut-il supporter le froid? »
Zhao demande des dommages-intérêts parce que l’édition chinoise de Bloomberg Businessweek a écrit en version imprimée et en ligne une phrase qui se traduit par « Zhao Changpeng’s Ponzi Scheme ». Zhao poursuit également la publication pour avoir réutilisé cette phrase deux fois de plus dans les messages Twitter et Facebook correspondants faisant la promotion de l’histoire de son profil.
Les représentants de Binance ont déclaré Décrypter que le dépôt de Zhao est « un costume personnel » non affilié à l’échange de crypto.
Le dépôt de Zhao à Hong Kong fait valoir que les déclarations publiées « étaient calculées pour tenir [Zhao] jusqu’à la haine, le mépris et le ridicule.
« Ils avaient tendance à baisser [Zhao] dans l’estimation des membres bien-pensants de la société en général, en particulier les membres (existants ou potentiels) de la communauté crypto et les contreparties commerciales (existantes ou potentielles) de [Zhao]», affirme le dossier.
Selon le procès, le conseiller juridique du PDG a également fait valoir que les déclarations avaient été « publiées de manière sensationnelle ».
Mais ce n’est pas tout. Selon un Mémoire de loi déposé à New York vendredi concernant l’affaire de Hong Kong, le conseiller juridique de Zhao a allégué que la version originale en anglais de l’article contenait également des déclarations diffamatoires.
Les documents de New York affirment que l’article original « contenait plusieurs allégations graves et diffamatoires faites contre Zhao et Binance qui étaient totalement infondées et étaient manifestement conçues pour induire les lecteurs en erreur en leur faisant croire que Zhao et Binance se livraient à des activités illégales ou peu recommandables ».
Plus précisément, le dossier de New York conteste Bloomberg publiant que « chez Binance, l’exhaustivité a une certaine complétude » et que Binance est « un énorme casino shitcoin » – des déclarations que Zhao considère comme diffamatoires.
« Alors que la plupart des journalistes[s] chez Bloomberg sont bons, mais cette fois, c’était mauvais », Zhao a dit de l’article en juin.
À Hong Kong, Zhao demande une injonction interdisant à la publication de republier les déclarations prétendument diffamatoires, ainsi que la suppression et le rappel des déclarations ainsi que des dommages, intérêts et frais.
Ce n’est pas la première fois que Zhao poursuit un média pour diffamation. En 2020, Zhao a déposé une plainte contre Forbes aux Etats-Unis.
Il a poursuivi la publication et deux journalistes parce qu’un Forbes article affirmait que Binance avait une « structure d’entreprise élaborée conçue pour tromper intentionnellement régulateurs et profitent subrepticement des investisseurs en crypto aux États-Unis.
Zhao a ensuite abandonné ce procès.
Vendredi, l’exécutif s’est rendu sur Twitter avec un message qui fait probablement référence au dossier de Hong Kong.
«Soyez responsable de vos actions», a-t-il écrit.
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