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Le fondateur d’Aave, Stani Kulechov, brièvement suspendu de Twitter après avoir plaisanté sur le fait de devenir PDG par intérim

Le fondateur d’Aave (AAVE), Stani Kulechov, a été temporairement suspendu de Twitter cette semaine, quelques heures seulement après avoir plaisanté en disant qu’il rejoignait la société de médias sociaux en tant que PDG par intérim.

« BREAKING: Rejoindre Twitter en tant que PDG par intérim », a tweeté Kulechov mardi dans un message qui se voulait une blague. Le tweet a été horodaté à 14h48 PST (21h48 UTC). Le lendemain, le compte du fondateur d’Aave a été suspendu, a confirmé un porte-parole à Cointelegraph. Le porte-parole a également confirmé qu’il s’agissait de la première suspension de Kulechov sur la plateforme de médias sociaux et qu’il n’avait reçu aucun avertissement préalable.

« Twitter, récemment racheté par Elon Musk, a choisi de suspendre mon compte », a déclaré Kulechov dans un communiqué, ajoutant que cette décision souligne les dangers de la propriété centralisée de la création de contenu.

L’interdiction a été levée jeudi après-midi, Kulechov tweetant qu’il était « de retour en tant que PDG par intérim » de la société de médias sociaux.

La suspension de Kulechov semble inopportune pour Twitter après que le milliardaire Elon Musk a confirmé plus tôt cette semaine qu’il avait un accord pour acquérir la société pour 44 milliards de dollars. En privant Twitter, Musk entend promouvoir la liberté d’expression en créant une « place de la ville numérique » où chacun peut exprimer ses opinions.

Il n’est pas tout à fait clair si tweeter à propos de devenir PDG de Twitter viole les conditions d’utilisation de la plate-forme ou son nouveau mandat de liberté d’expression. Le commentaire semble correspondre à la conception de la liberté d’expression de Musk, qui signifie simplement un discours qui « correspond à la loi », a-t-il précisé mardi.

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La liberté d’expression et la capacité de s’opposer aux récits culturels dominants sont devenues des sujets brûlants depuis le début de la COVID-19. La pandémie, selon certains, a permis aux gouvernements et aux médias de marginaliser ceux qui avaient des opinions opposées. Le débat autour de la dissidence et de l’expression était au centre des préoccupations en février après que le gouvernement du Canada a gelé les comptes bancaires et les portefeuilles cryptographiques des personnes impliquées dans le financement des manifestations locales.