La technologie cycliste derrière les Grands Tours
La technologie est l’un des aspects les plus controversés du cyclisme. Pour les amateurs et les passionnés, elle est largement bénéfique. Non seulement la technologie moderne aide les cyclistes à évaluer leurs performances et à s’améliorer, mais elle tend également à rendre le sport plus sûr.
Par exemple, les traqueurs GPS sont désormais présents sur la plupart des vélos, ce qui permet de suivre les performances et de récupérer le vélo en cas de vol. Il existe également des applications, comme Bike Doctor, qui aide les cyclistes à effectuer leurs propres réparations, ainsi que le tout-puissant compteur de puissance.
Les cyclistes ont également accès à des éclairages spécialisés qui leur permettent de pédaler en toute sécurité, notamment des solutions LED comme Revolights et le Varia Smart Bike Light de Garmin. Il existe même des lampes de vélo klaxons pour rendre les déplacements urbains plus sûrs, comme Hornit et Loud Bicycle, et une série évolutive d’améliorations des équipements.
De telles avancées permettent de rapprocher les amateurs des pros qu’ils suivent de près via les Grands Tours. Les équipes utilisant désormais des compteurs de puissance ainsi que des ordinateurs, il semble que l’avenir du cyclisme sera étroitement lié à la technologie. Pour l’instant, c’est un sujet de discorde pour certains experts, qui trouvent que ces technologies modifient leur façon de couvrir les Grands Tours et de prédire quelles équipes vont gagner.
Alors que la saison 2021 touche à sa fin, Les paris en ligne qui couvrent le cyclismene publiera pas de cotes pour les grands tours comme le Tour de France, le Tour des Flandres et le Cyclocross avant le début de la nouvelle année. En attendant, des sites comme Betway proposent des guides pratiques pour comprendre les tenants et les aboutissants des paris sur le cyclisme, qui couvrent bien plus que le simple vainqueur.
Pour l’instant, les compteurs d’énergie et les ordinateurs ne sont pas un élément central de l’analyse avant ou pendant les épreuves. Au lieu de cela, les commentateurs évaluent de près les décisions prises par les équipes sur la base des informations fournies par les compteurs de puissance. Certains, comme Chris Froome, pensent que les wattmètres et les ordinateurs sont comme des engrenages ; en d’autres termes, ce sont des avancées qui ont amélioré le sport.
D’autres, comme Nairo Quintana, veulent qu’ils disparaissent. Le plus tôt sera le mieux.
Le compteur d’énergie
Bien que le débat fasse rage, les compteurs de puissance ne sont pas nouveaux dans le cyclisme. En fait, ils existent sous une forme ou une autre depuis les années 1980. Les jauges de contrainte de base mesurent la force appliquée par les cyclistes, puis calculent leur puissance globale en comparant ce chiffre à leur vitesse. En d’autres termes, les cyclistes peuvent voir la quantité de travail qu’ils fournissent.
Ceci est utile pour un certain nombre de raisons. Tout d’abord, les cyclistes sont en mesure de comparer leur rendement aux normes établies pendant l’entraînement. Ils peuvent savoir s’ils dépensent trop d’énergie et revoir leur rendement en conséquence.
Deuxièmement, ils sont capables de comparer leur puissance au fur et à mesure qu’ils avancent sur un parcours. Une équipe aura élaboré des plans spécifiques pour savoir quand il faut pousser et quand il faut être plus prudent ; un compteur de puissance est le moyen pour les cyclistes de mesurer s’ils atteignent les objectifs de l’équipe pendant la course.
Enfin, les wattmètres permettent aux cyclistes de suivre des « modèles de puissance ». Les modèles de puissance sont des attentes fondées sur la condition physique d’un athlète, le parcours de la course et ce que l’équipe peut attendre des deux en fonction des conditions physiologiques. En d’autres termes, il permet à un coureur de savoir ce qu’il peut réaliser à un moment donné, en calculant des aspects allant de la résistance aérodynamique à la fréquence cardiaque.
Il y a un mouvement croissant dans le cyclisme professionnel pour limiter l’utilisation des wattmètres dans les Grands Tours. Bien que la plupart d’entre eux soient d’accord avec l’utilisation de ces appareils à l’entraînement, beaucoup préfèrent l’époque plus dramatique du cyclisme, avant la standardisation des centrales électriques. À cette époque, les cyclistes devaient prendre des décisions sur la production d’énergie en se basant uniquement sur leur instinct et leur expérience.
Un nombre croissant d’ordinateurs
Sur les Grands Tours et sur les pistes cyclables locales, les wattmètres sont désormais accompagnés de compteurs de vélo, également appelés cyclocompteurs. Bien qu’ils puissent sembler plus complexes que les compteurs d’énergie, ils sont en fait très simples. Un compteur cycliste est un écran monté qui affiche des informations sur un trajet à vélo.
En d’autres termes, le compteur cycliste est l’appareil utilisé pour communiquer les informations fournies par le capteur de puissance. La plupart des compteurs cyclistes mesurent la puissance absorbée (le wattmètre), ainsi que la fréquence cardiaque, qui est intégrée au système par le biais d’une technologie portable.
En 2021, cinq ordinateurs différents ont été utilisés par les équipes participant au Tour de France. Il s’agit des produits de Wahoo, Garmin, Bryton, Hammerhead et SRM. Garmin a été le plus populaire, avec 11 équipes qui ont opté pour la marque ; Wahoo suivait de près avec huit équipes.